Les moyens mis en place pour protéger l’environnement

L’eau

 

Nos parcelles en limite de cours d’eau, notamment de l’Yron, sont bordées de bandes enherbées, cela permet :

    • de réduire la dérive d’intrants vers l’eau,
    • de retenir la terre en cas de fortes pluies,
    • d’offrir une zone refuge pour la faune,
    • le développement d’arbres et haies que nous entretenons.

L’eau que nous utilisons pour l’arrosage de nos fruits et légumes provient essentiellement de la récupération de nos eaux de pluie, elle est localisée sous les plantes par gouttes a gouttes pour éviter le développement de maladies sur les feuilles des plantes et pour éviter la perte par évaporation.

La fauche tardive

 

Une partie de l’exploitation est située en Zone Natura 2000, cela nous a permis de mettre en place la fauche tardive.

Nous nous engageons à faucher le foin de nos prairies plus tard qu’à nos habitudes. Cela permet à la faune et la flore présente sur ces prairies, d’accomplir leurs cycles reproductifs (floraison et fructification d’une majorité de plantes, maintien des insectes, notamment des pollinisateurs, nidification au sol de certains oiseaux) dans un objectif de maintien de la biodiversité.

La présence de nids

 

C’est aussi pour cet objectif que nous avons installé différents nichoirs sur notre ferme qui permettent aux petits oiseaux comme le rouge-gorge, l’hirondelle, la mésange, mais aussi aux plus gros comme la chouette hulotte et la chouette chevêche de trouver un espace propice à leur reproduction.

Les moyens de réduction de nos intrants

 

La diversité de cultures présentes sur la ferme augmente depuis de nombreuses années.

Les 3 cultures dominantes en Lorraine, colza, blé et orge d’hiver se sont vues accompagnées par de nouvelles espèces sur notre exploitation. En fonction de nos types de sols, de la saison et de la présence ou non d’herbes indésirables, nous cultivons en plus du tournesol, du maïs, du soja, du pois qui sont des cultures destinées à la production d’aliments du bétail, mais aussi de l’orge de printemps qui comme l’orge d’hiver sera utilisée par les brasseurs pour fabriquer de la bière.

Cette richesse de cultures va empêcher aux herbes indésirables de s’imposer dans nos parcelles naturellement, va empêcher aux maladies et aux insectes nocifs pour nos cultures de se développer et de rester sur nos parcelles comme par exemple le puceron, la cicadelle, le doryphore, la noctuelle, le charançon, etc.

Le désherbage mécanique

 

La ferme s’est dotée d’une herse étrille qui offre un moyen de lutte contre les herbes indésirables supplémentaires. Cette herse va déraciner les jeunes plantes indésirables qui sécheront sous le soleil.

Nous pratiquons aussi la méthode du faux semis qui consiste à mettre les semences présentes dans le sol en germination pour les détruire mécaniquement juste avant le semis de nos cultures. 

Enfin, nous buttons nos pommes de terre dans le but aussi de limiter la présence d’herbes indésirables. Ces dernières se retrouvent sous la terre au pied de nos pommes de terre et cesseront de se développer.

La couverture de nos sols

 

Entre deux cultures sur une même parcelle, nous nous efforçons de semer un couvert végétal constitué de différentes espèces de plantes (avoine, phacélie, radis, protéagineux, etc.) dans le but :

    • de réduire l’érosion de nos sols,
    • d’éviter la dérive des nitrates vers les nappes phréatiques que notre couvert fixera et redistribuera via sa matière organique qui une fois décomposée apportera nombre d’éléments fertilisants pour la culture suivante,
    • d’offrir un abri pour la faune locale, oiseaux et insectes et notamment les pollinisateurs qui profiteront de la production de pollen pour se faire des réserves avant l’hiver.

La réduction de déchets

 

Nos déchets organiques issus des cultures, triage des céréales, fruits et légumes trop abîmés pour être vendus, ceux tombés au sol avant leur maturité sont compostés et revalorisés en engrais verts pour fertiliser les futures cultures.